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L’écoquartier LaVallée de Châtenay-Malabry

Avec ce projet d’écoquartier « laboratoire » de Châtenay-Malabry, Eiffage renforce son rôle de démonstrateur de la ville durable. L’objectif ? Créer un écoquartier selon 4 axes stratégiques : la conception bas carbone, l’économie circulaire, la nature en ville et les nouveaux usages.

Une opération d’une envergure exceptionnelle

À Châtenay-Malabry (92), sur l’ancien site de l’École Centrale, l’écoquartier LaVallée est en cours de réalisation. Situé entre le parc de Sceaux et la Coulée Verte qui relie la commune à Paris, l’écoquartier, qui s’étend sur 223 000 m² de surface de plancher, bénéficie d’une situation particulièrement privilégiée.


Le projet prévoit 2 200 logements (dont 380 logements sociaux),
36 500 m² de bureaux pour l’implantation du siège national de LIDL, 15 000 m² de commerces (soit une trentaine de boutiques nouvelles), un collège de 700 élèves, un groupe scolaire de 19 classes, une crèche de 80 berceaux, une ferme urbaine, un parc de stationnement de 280 places, et de vastes espaces publics et privés végétalisés d’environ 7 hectares.

Ce nouvel écoquartier se veut exemplaire et innovant en matière de développement durable, de la phase de déconstruction de l’École Centrale, jusqu’à sa conception, sa gestion et ses usages.

Avec Châtenay-Malabry, nous sommes allés beaucoup plus loin que ce qui se fait habituellement, en mettant en place un circuit d’économie circulaire à grande échelle pour la réutilisation des matériaux de déconstruction.

Valérie Diore Directeur aménagement et présidente du directoire de la SEMOP Châtenay-Malabry Parc Centrale chez Eiffage Aménagement

Châtenay-Malabry : l’écoquartier La Vallée comme si vous y étiez

  • 7 hectares
    d’espaces publics et privés végétalisés
  • 95 %
    des bétons et matériaux issus de déconstruction, réemployés sur le site
  • 50 %
    d’énergies renouvelables grâce au recours à la biomasse puis à la géothermie pour le chauffage et l’eau chaude des logements

  • 80 %
    de matériaux recyclés composent l’enrobé GB5 Biophalt, utilisé en lieu et place du bitume.
  • 250 000 h
    de contrats d’insertion créées, soit environ 400 personnes en réinsertion

Un accompagnement universitaire en recherche & développement

Pour mener ce projet ambitieux, la SEMOP bénéficie du partenariat d’Eiffage et du premier pôle d’excellence de la Ville Durable en France avec l’Université Gustave Eiffel, composé de 4 écoles d’ingénieurs (Ecole des Pont, Taris Tech, Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris, Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Electrotechnique et Electronique de Paris), de l’Ecole d’architecture de la Ville et des Territoires, de l’IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux) et de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière). 

Leur mission : étudier toutes les solutions novatrices pour l’écoquartier afin de favoriser un développement urbain durable.

8 axes de recherche selon 4 critères ont ainsi été dégagés par ce pôle d’excellence :

  • Conception bas carbone : le chantier dans la ville - les nouveaux services de mobilité - la rue à fonctionnalité augmentée
  • Economie circulaire : économie circulaire des matériaux
  • Agriculture urbaine et biodiversité : nouveaux usages du sol - agriculture urbaine - biodiveristé - gestion de l’eau
  • Nouveaux usages : communication innovante et inclusive - usages décrits et prédits par le numérique


 

 

Projet E3S

Un projet solidaire avec Réavie :
insertion professionnelle et réemploi

Pour éviter le gaspillage de nombreux matériaux et produits de construction qui pourraient être réutilisés, RéaVie, association environnementale à vocation sociale, est intervenue en phase amont du projet. En 2017, elle a réalisé un diagnostic des ressources disponibles dans les bâtiments du site et a aidé la SEMOP à la fois pour reconditionner les matériaux récupérés (luminaires, rideaux, interrupteurs, etc.) et pour l’introduction de clauses de réemploi dans le cahier des charges des lots de curage/démolition.

Economie circulaire des matériaux

Pour ce projet, Réavi a identifié les matériaux et les équipements pouvant faire l’objet de réemploi.

L’association assure la gestion de 120 tonnes de matériaux (sanitaires, menuiseries, mobiliers, serrureries, revêtements de sols, appareillages électriques…) réemployées et réutilisées ou bien vendues à d’autres porteurs de projets . 

Des habitants de Châtenay-Malabry bénéficient de formations dispensées par la Plateforme Solid-R de Réavie (intervention en sécurité, dépose méthodique, reconditionnement…). Pour remplir cette mission, douze personnes sont accueillies sur la plateforme (soit environ 1000 heures réalisées depuis février 2018) et 50 autres interviennent en tant que bénévoles.

Insertion professionnelle

L’action de RéaVie permet à 38 Châtenaisiens de travailler sur ce chantier, dont 4 qui ont été embauchés en CDI par l’une des entreprises de démolition. Parallèlement, de nombreuses heures de contrat d’insertion sont ou vont être créées, à raison de 250 000 heures, soit 400 personnes en réinsertion.

Des enrobés bas carbone sur les voiries du quartier

Dans le cadre des travaux de viabiliastion, Eiffage Route a conçu et mis en œuvre un enrobé GB5® Biophalt® à haute valeur environnementale, constitué de 80 % de matériaux recyclés et d’un liant d’origine végétale, labellisé en 2020 « Produit Biosourcé », en lieu et place du bitume. 

Les 80 % de matériaux recyclés sont constitués de 50 % d'agrégats d'enrobé recyclé et de 30 % de gravillons de béton concassé provenant du site de Chatenay-Malabry. L’utilisation simultanée d'agrégats d'enrobés recyclés, de béton concassé et d’un liant d’origine végétale est une première.

Enfin, la fabrication de cet enrobé à température abaissée (inférieure à 30°C par rapport à une solution classique) contribue à réduire les émissions de CO2.

Développement de la biodiversité et de la nature en ville

Fidèle à l’esprit « Ville Parc » de Châtenay-Malabry, en bordure du Parc de Sceaux et de la Coulée Verte, LaVallée entend favoriser le développement de la biodiversité, grâce à la création de nombreux espaces plantés :

  • Une grande promenade traverse l’écoquartier, composée de jardins saisonniers, de jardins d’eau et de brume et de lieux de détente et de rencontres. Le mail des tilleuls argentés, hérité de l’ancienne École Centrale est préservé.
  • Près de la moitié du quartier est constituée d’espaces publics et privés à dominante végétale. Sept hectares d’espaces paysagers sont aménagés, 500 nouveaux arbres sont plantés ainsi qu’une promenade de deux hectares ; 116 arbres ont été conservés, dont 54 tilleuls.
  • Les plantations en pleine terre sont privilégiées pour les aménagements paysagers.
     
FOCUS

La data au service des nouveaux usages

L’axe des « nouveaux usages » est actuellement un champ d’action très largement bouleversé par le numérique. En effet, la diffusion des données et des informations ouvre des potentiels importants :

  • Optimisation des services dans un quartier, 
  • Réduction des consommations en énergie, en eau, 
  • Création de liens sociaux et de mieux vivre ensemble, 
  • Amélioration de la gestion urbaine et patrimoniale (via le repérage d’anomalies, par exemple…). 

Chaque jour, les citadins génèrent des données et il est primordial que les gestionnaires des bâtiments, des quartiers et des villes soient capables de les traiter. Le projet LaVallée propose des services numériques pour les occupants et les usagers de l’écoquartier et un travail est en cours pour recenser un ensemble de services qui pourraient être développés lors de la livraison de l’écoquartier LaVallée selon trois items techniques :


  • Les services aux usagers
  • La maquette numérique (BIM/CIM)
  • L’agrégateur de données du quartier qui coordonnera et fédèrera les agrégateurs des 18 Lots.  
Informations clés du projet

Maitrise d'ouvrage :
Projet réalisé par la 1ère SEMOP (Société d’Economie Mixte à Opération Unique), constituée par Eiffage Aménagement (50 %), la Caisse des Dépôts (16 %) et la collectivité (34 %)

Maitrise d'œuvre :
Eiffage Aménagement, Eiffage Immobilier, Eiffage Construction, Eiffage Route, Eiffage Énergie Systèmes

Superficie :
Un site de 20,6 hectares

Nombre de personnes sur le chantier :
Entre 400 et 1200 selon les périodes

Durée des travaux :
10 ans

Investissement :
240 millions pour l’aménagement