[Soyez vigilant]. Recrudescence de tentatives d'usurpation de l'identité d'Eiffage et de ses filiales (utilisation de fausses adresses e-mail, sites web frauduleux, etc.). Plus de détails ici.

Recherche et partenariats au cœur de l'innovation

Pour mettre en œuvre sa démarche d’innovation durable, le Groupe développe ses propres laboratoires et noue des partenariats avec des organismes reconnus en France et à l’international autour de projets R&D ambitieux et porteurs de promesses pour l’avenir.

En interne  : nos laboratoires de recherche

Les deux laboratoires d’Eiffage Route  

Les chercheurs d’Eiffage Route, via les laboratoires de Corbas et de Ciry-Salsogne, sont régulièrement distingués pour leurs innovations dans la mise au point des produits et procédés de demain. Entièrement dédiés aux industries et aux activités du groupe Eiffage, les deux laboratoires offrent une réponse pertinente pour tous types de chantiers : routes, ports, aéroports, plates-formes industrielles, etc. Ils disposent de matériels de pointe permettant de mener à bien tous les essais d’analyse, de formulation et de développement des matériaux. Leurs missions de conseil portent sur l’expertise technique, la conception, les méthodes de réalisation, le suivi qualité et la mise au point des matériaux spécialement conçus pour les infrastructures routières. 

 
L’objectif ? Réduire l’impact environnemental de la route. Grâce au développement de la chimie verte, à l’utilisation de substituts végétaux au bitume ou encore au déploiement de procédés d’entretien en place, la route du futur, neutre en carbone, devient une réalité. Récytal-ARM®, la solution de retraitement des chaussées en place au moyen de liants végétaux développée par les laboratoires d’Eiffage Route, permet par exemple de diviser par dix le bilan carbone des chantiers routiers du Groupe. Une autre solution, Biophalt®, permet quant à elle de réduire l’utilisation de bitumes pétroliers en leur substituant un produit végétal et durable, tout en favorisant l’utilisation de ressources locales et le développement de l’économie circulaire. Biophalt® est d’ailleurs le premier produit routier labellisé bas carbone, lauréat de l’appel à projets d’innovation routes et rues en 2019.  

En externe : les partenariats avec les universités et les instituts de recherche

Le consortium I-Site (E3S)  

Le consortium I-Site Future regroupe, autour d’un projet scientifique centré sur les villes de demain, 1 200 chercheurs et enseignants-chercheurs de sept établissements membres de la Communauté d’Universités et d’établissements (Comue) Université Paris-Est : l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, ESIEE Paris, l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris, l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, l’ENSG Géomatique et l’École des Ponts ParisTech.

Dans le cadre d’E3S, un programme de recherche entre Eiffage et le consortium universitaire I-Site Future, plus de 25 professionnels d’Eiffage et 60 chercheurs se mobilisent au sein d’ateliers thématiques couvrant tous les champs de la ville durable : génie civil, énergie, construction, santé, sociologie... Les recherches portent sur 8 sujets plus spécifiquement : appropriation collective du territoire, bien-être, gestion responsable de l’eau, économie circulaire, chantier responsable dans la ville, nouveaux services de mobilité, voirie à fonctionnalité augmentée, usages décrits et prédits par le numérique.  

Doté d’un budget de 2 millions d’euros, le projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA) de l’État français, se déroule en parallèle de la première phase du chantier de l’écoquartier LaVallée à Châtenay-Malabry (92), jusqu’en 2022.  

RWTH – Université d’Aachen   

Eiffage est partenaire du Centre de robotique et construction (CCR) de l’Université d’Aachen en Allemagne, qui réunit plusieurs industriels européens (Liebherr, Saint-Gobain, Hilti, Autodesk entres autres) et peut s’appuyer sur l’ensemble des professeurs chercheurs des instituts de l’Université.  

Le CCR vise à combler les lacunes numériques dans l'industrie de la construction. Il repense l'ensemble la chaîne de valeur de la construction en y intégrant toute l’efficacité du numérique, via le développement conjoint de technologies-clés dans la conception de matériel, de logiciels et de processus.  

Le programme de recherche Ittecop (Infrastructures de transports terrestres, écosystèmes et paysages) 

Ce programme de recherche incitatif est porté par le Ministère de la transition écologique, en coordination avec l’agence de la transition écologique (ADEME), la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et le Club Infrastructures Linéaires et Biodiversité (CILB) dont Eiffage est membre. 

Son objectif : confronter les enjeux techniques des Infrastructures de transport et leurs emprises (ILTe) routières, ferrées, fluviales ou énergétiques, et leurs interfaces avec les territoires (gares, ports, aéroports, etc.) en incluant les dimensions paysagères et écosystémiques. 

La rencontre inédite de ces acteurs a permis le lancement en 2014 d’un premier appel à projets de recherche. Vu le succès rencontré en 2014, les entreprises du CILB dont Eiffage est membre se sont engagées dans un nouvel appel à projets en 2017, investissant près de 700 000 euros dans le programme. Le nouvel appel à projet 2021-2024 sera également soutenu par le CILB et Eiffage. 

Eiffage Métal, à la pointe de l’innovation dans le secteur de l’éolien offshore  

Eiffage Métal est le partenaire industriel d’un projet pilote ambitieux d’éolien flottant au large du Golfe du Lion, dans le sud de la France. Développé par Ocean Winds (filiale d’Engie-EDPR) avec la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts), le champ des Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion comptera trois éoliennes de 10 MW, les plus puissantes jamais installées sur un flotteur. Les flotteurs, en cours de conception sous la supervision d’Eiffage Métal, seront assemblés sur son yard de Fos-sur-Mer avant de recevoir les turbines puis d’être installés en mer, au large des communes de Leucate (11) et du Barcarès (66). Véritable technologie d’avenir, l’éolien flottant offrirait un potentiel largement supérieur à celui de l’éolien « posé ».